La Région Provence – Alpes – Côte d’Azur : Climat et végétation

Publié le : 19 janvier 20233 mins de lecture

Les moyennes de température de janvier varient entre 0 °C en haute Durance, 4 °C dans les plaines du Vaucluse et 6 à 7 °C sur la côte ; les hauts sommets enregistrent des valeurs négatives. L’hiver est doux mais n’exclut pas le gel (20 jours par an à Marseille).

L’été est chaud : les moyennes de juillet dépassent 23 °C sur la côte et atteignent 18 à 20 °C dans la majeure partie des Préalpes. Les bassins de la Provence intérieure et la vallée de la Durance subissent des journées torrides (plus de 35 °C). Ailleurs, les températures s’échelonnent entre 30 et 35 °C.Le mistral, vent du nord dominant, souffle en rafales violentes, parfois à plus de 100 km/h, sur les plaines et les collines occidentales. Son déclenchement est susceptible d’entraîner un abaissement de température de 10 °C en une

journée. Il sévit plus faiblement et moins longtemps sur le littoral et vers l’est. Les précipitations annuelles, faibles sur le delta du Rhône (moins de 600 mm), s’élèvent à 800 mm sur le littoral montagneux et à 1 000 mm dans les Alpes. La sécheresse estivale est nettement marquée : juin, juillet et août reçoivent, suivant les stations, entre 9 et 15 % du total annuel des précipitations.
Le littoral connaît moins de 50 jours de pluie, le reste de la Région moins de 100. Nice (800 mm) et Marseille (550 mm) reçoivent des quantités respectivement voisines de celles de Brest et de Paris, mais sur trois fois moins de jours ; les averses n’en sont donc que plus violentes.La forêt méditerranéenne, fragile, est dominée par les pins d’Alep et les chênes à feuilles persistantes(chêne vert, chêne-liège). Le chêne pubescent, à feuilles caduques, tend à s’imposer entre 400 et 1 000 m.

À l’exception de la hêtraie relique de la Sainte-Baume, le hêtre se développe au-delà de 1 600 m ; il est dominé par le pin sylvestre à partir de 2 000 m, puis par le mélèze.
Les incendies dus à la négligence ou à la malveillance ont ravagé, entre 1985 et 1989, une moyenne de 7 000 ha par an. L’activité humaine provoque, par ailleurs, la dégradation de la forêt méditerranéenne en maquis odorants sur sols siliceux, ou en garrigues à buissons bas (chêne kermès) sur sols calcaires. La douceur du climat entre Cannes et Menton permet la culture du mimosa, des cactus, des agrumes et des palmiers en pleine terre.

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